PROFESSIONNEL MENTOR

ILS PARLENT DU MENTORAT !

François Gorlier, Juge au Tribunal judiciaire de Chambéry :

Quelles sont les raisons qui vous ont encouragées à vous engager en tant que mentor ?
– J’ai souhaité participer au mentorat dans le but d’aider un/une jeune qui a choisi des études de droit sans forcément avoir d’entourage proche ayant effectué un tel cursus, qui souhaite travailler dans le monde de la justice mais qui ne dispose pas de contacts, et donc de possibilité d’acquérir les « codes » et les réflexes de ce monde. Je pensais pouvoir tenter d’apporter à ce/cette jeune des réponses à des questions touchant le fond du droit ou sa pratique, les diverses professions sur lesquelles débouchent habituellement les études de droit, et donc les concours qui peuvent mener à certaines d’entre elles.
Je souhaitais enfin m’engager dans les actions de la faculté de droit, étant un ancien étudiant de l’USMB.

Pouvez-vous nous décrire la relation mentorale que vous entretenez avec votre jeune ?
– Nous nous sommes rencontrés, ma mentorée et moi, une fois toutes les six à huit semaines depuis octobre ou novembre 2021. Nous convenions d’un rendez-vous par courriels avant de nous rencontrer au tribunal, ou à la fac. Parce qu’elle est en première année et qu’elle découvrait la fac, ses questions portaient à la fois sur les études de droit, la question de la méthodologie, mais aussi sur les professions et les cursus, ce qui était très varié et qui me convenait. Nous restons en contact, notamment pour ses résultats et un éventuel passage en deuxième année.

Bien évidemment, je ne peux que recommander cette expérience à d’éventuels mentors / mentorés, parce que le mentorat constitue une expérience relativement peu chronophage et qui peut s’avérer très enrichissante.